Homos.
Homo, en latin, signifie « Homme, être humain », au sens générique. C'est Carl VON LINNE qui nomma ce genre en 1758.
Son nom « habilis » vient d’ « habille ». Il est le premier représentant du genre Homo. Cette espèce est apparue en Ethiopie il y a 2,8 millions d’années, lors d’une grave crise climatique. Les Homos habilis étaient capables de se déplacer sur de longues distances grâce à leur bipédie. Certains fossiles trouvés prouvent que lorsqu’ils en avaient besoin les Homos habilis étaient capables de se déplacer dans les arbres. Ils étaient capables de s’adapter à des environnements variés et changeants. Homo habilis se distingue des Australopithèques de par son habilité à concevoir des outils. Les scientifiques supposent qu’il est l’artisan d’outils rudimentaires, les oldowayers. Ces outils lui permettaient de découper de la viande ou de casser des os.
KNM-ER 1813
Le spécimen présenté est un crâne daté a - 1,86 millions d’années. Les scientifiques pensent qu’il s’agirait d’une femme assez âgée. La position avancée de son trou occipital , qui d’articule avec la colonne vertébrale, indique qu’elle était parfaitement bipède. Sa capacité crânienne était de 510 cm3. Elle a été découverte à Koobi Fora, au Kenya, en 1973 par K.KIMEU.
Caractéristiques physiques :
Homo habilis avait les membres inferieurs plus robustes tandis que leurs membres supérieurs étaient plus légers. Cela leur permettait de marcher sur deux pieds. Toutefois ils pouvaient aussi se déplacer d’arbres en arbres. L’aire de Broca qui est une partie du cerveau était développée chez cet individu. Cela peut se traduire par un langage articulé. On peut remarquer un dimorphisme marqué entre les mâles et les femelles.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Homo habilis vivait il y a entre 2,4 et 1,6 millions d'années en Afrique orientale et australe dans une savane arborée et humide.
Crâne de KNM-ER 1813,
Homo habilis (OH7)
Homo rudolfensis (KNM-ER 1470)
Homo rudolfensis aurait vécu en même temps qu’Homo habilis et que Paranthropus boisei. Cette espèce fait l’objet de discordes au sein de la communauté scientifique : fait elle réellement partie du genre Homo, ou se rattache t- elle à une branche cousine, comme les Australopithèques ou les Kenyanthropes ? Son nom vient de l'ancienne dénomination du lac Turkana, Rodolphe. Cette espèce fut nommée ainsi seulement en 1986, par Valerii Alexeev, un anthropologue Russe. A l'origine il la nomma Pithecanthropus rudolfensis, mais le nom du genre fut plus tard remplacé par Homo.
KNM-ER 1470
Lorsqu’il a été découvert, ce spécimen a été attribué à Homo habilis. Par la suite, les scientifiques ont considéré qu’il était l’holotype d’Homo rudolfensis. Sa capacité crânienne est plus élevée et sa face est plus plate que ceux d’Homo habilis. Il a été daté a 2 millions d’années, et fut découvert en 1972 à Koobi Fora (Kenya), par B.NGENEO. Ce dernier était membre de l’équipe de R.LEAKEY et G.ISAAC.
Caractéristiques physiques :
Le peu de fossiles retrouvés étant des fossiles crâniens, peu d'informations sur son physique sont connues à ce jour.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Il vivait à la même époque qu'Homo habilis, c'est à dire entre 2,4 et 1,7 millions d'années. Il vivait en Afrique orientale, notamment au Kenya, pays où ses fossiles ont été retrouvés. Il vivait dans des savanes arborées et ouvertes.
Crâne de KNM-ER 1470
Les fossiles africains de cette espèce sont considérés comme appartenant à des Homo ergaster. Il fut le premier hominidé à avoir migré hors d’Afrique pour s’installer en Europe et en Asie du sud-est (Chine et Indonésie). Cette espèce a été retrouvée en Chine et en Indonésie. Sur l’île de Java, plusieurs groupes se succèdent. Les scientifiques se demandent s’il s’agissait d’une même lignée ou plutôt de migrations successives depuis le continent lorsque le niveau de la mer baissait. Les structures sociales, les techniques de chasse et les outils de cette espèce se développent et se diversifient.
Sangiran 17
Il était autrefois appelé «　pithécanthrope　». Ce crâne, le plus complet de cette espèce est daté d’environ 800 000 ans. Il s’agit de l’un des rares dont la face est conservée. Il avait une morphologie robuste. Sa découverte a permit de mieux comprendre les migrations de l’Histoire des peuplements humains, entre l’Afrique, la Géorgie et l’Asie.
Caractéristiques physiques :
-un squelette hyper ossifié, massif, plus long et plus souple
-un cerveau plus développé
-son crâne a une forme spécifique de carène
-peu de différences physiques entre l’homme et la femme : dimorphisme sexuel réduit
Fait par CAL.
Crâne de Sangiran 17, photo prise par CAL au musée de l'Homme de Paris
Date et lieux de vie :
Plusieurs groupes de cette espèce se sont succédés entre 1,6 millions d’années et 100 000 ans avant notre époque.
Homo erectus (trinil 2)
Homo ergaster (KNM-ER992)
Cette espèce est parfois appelée Homo erectus africain. Elle fait l’objet de nombreux désaccord au sein de la communauté scientifique. Certains pensent qu’il s’agit d’une espèce a part entière alors que d’autre l’associe à l'Homo erectus. Il existe même une théorie selon laquelle l’Homo ergaster serait l’ancêtre de l’Homo heidelbergensis. La morphologie et les proportions corporelles de cette espèce se rapprochent de celles de l’Homme moderne. Plus d’une centaine de restes ont été découverts. Ces derniers ont permis aux scientifiques de découvrir que les Homo ergaster étaient bipèdes. Les scientifiques pensent qu’au sein de cette espèce existait une organisation sociale, elle serait la première espèce qui mangeait régulièrement de la viande. L’étude des membres inférieurs de cette espèce montre qu’elle était non seulement bipède mais quelle pouvait se déplacer en marchant et en courant sur de très longues distances.
L’enfant de Nariokotome
Il s'agit du nom commun donné aux fossiles KNM-ER 150 000. Il a été retrouvé à l’Ouest du lac Turkana (Kenya), en 1984 par K.KIMEU. Son squelette très complet a permi aux scientifiques de dire qu’il s’agissait d’un adolescent mesurant 1.57 m pour 48kg. L’étude de ses membres indique qu’il était âgé de 13 ans au moment de sa mort mais celle de ses dents laisse penser qu’il n’en avait que 8. La croissance d’Homo ergaster est donc plus rapide que la nôtre.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Cette espèce vivait dans les savanes et les plaines d’Afrique et d’Europe du Sud.
Squelette de KNM-ER 150 000, photographie prise par CAL au musée de l'Homme.
Cette espèce à une stature et une corpulence proches de celles de l’Homme moderne. Le premier fossile de cette espèce fut découvert en 1907 dans la région de Mauer près de Herdelber en Allemagne. Seule une mandibule a été retrouvée et datée grâce aux mammifères qui l’accompagnaient (biochronologie). Plusieurs autres fossiles ont par la suite été retrouvés en Grèce à Pétralona, en Ethiopie, en Gambie, en Grande-Bretagne, et en Espagne. Son nom « heidelbergensis », a été proposé par le scientifique allemand OTTO SCHOENTENSACK, et vient du nom de la ville où il fut découvert en Allemagne. Des traces d’outils sur des os humains prouvent qu’elle pratiquait le cannibalisme, dit « gastronomique ». Selon certains chercheurs, cette espèce représente l’ancêtre exclusif des Néandertaliens. Cependant, selon d’autres, il s’agirait d’un ancêtre commun aux Néandertaliens et aux Homo sapiens, ce qui montre bien que l’évolution de l’Homme peut parfois diviser la communauté scientifique. Homo heidelbergensis est le premier à avoir utilisé une lance en bois pour chasser de grands animaux mais aussi la première espèce à avoir construit des abris et des habitations en dehors des bois. De plus des lances en bois datées d’il y a 400 000 ans ont été retrouvées en Allemagne sur le site de Schöningen avec des outils en pierre et les restes de plus de 10 chevaux massacrés. Les scientifiques ont également découverts des traces de rituels humains. Dans le Nord de l’Espagne sur un des sites d’Atapuerca, ils ont retrouvé les restes de trente Homo heidelbergensis ,datant de 400 000 ans, dans une fosse .La fosse a été nommée « Sima de los Huesos » (« pit of bones », en anglais et « fosse aux ossements », en français).
Date et lieux de vie:
Il a vécu en Europe, en Afrique de l’Est et du Sud et il est possible qu’il ait vécu sur le continent asiatique, en Chine. Il est apparu il y a 700 000 ans et s’est éteint il y a 200 000 ans.
Fait par CAL.
Homme de Tautavel (Arago 21)
Ce fossile correspond à celui d’un celui d’un individu masculin d’une vingtaine d’années. D’après les fémurs retrouvés au même endroit et datant de la même époque, les scientifiques ont pu estimer que cet individu mesurait 1,65 m, et que son poids était compris entre 45 et 55 kg. Sa face et sa mâchoire présentent des caractéristiques morphologiques permettant de le classer sur la lignée des Néandertaliens. Ce spécimen fut découvert en 1971, dans la grotte de l’Arago, par l’équipe de H de LUMLEY.
Caracteristiques physiques:
Elle possède des caractéristiques communes avec l’Homo erectus, et l’Homo sapiens.
Elle fut la première espèce à avoir vécu dans des climats plus froids. Leurs corps a donc dû s’adapter pour garder la chaleur, ils avaient ainsi un petit corps large (compact).
Crâne de l'Homme de Tautavel
Homo heidelbergensis (Mandibule de Mauer)
Cette espèce est la mieux documentée grâce au nombre important de spécimen et de sites découverts. Sa croissance est plus rapide que celle d’Homo sapiens, et son évolution morphologique est bien connue. Il s’agit d’un contemporain d’Homo sapiens, et d’un descendant d’Homo erectus. Cependant malgré les flux de gènes qu’il put y avoir, Homo sapiens et Homo neanderthalensis sont deux espèces bien distinctes. La première découverte de cette espèce fut réalisée en 1833 par P.C. SCHMERLING en Belgique.
Sa disparition est due à une longue période de grand froid, auquel il ne réussit pas à s’adapter. Cependant plusieurs autres théories expliquent son extinction. Selon certains scientifiques Homo neanderthalensis aurait disparu suite à des violences infligées par l’Homo sapiens lors de leur cohabitation. Les scientifiques retiennent majoritairement la première explication.
Homme de Spy
Il s’agit d’un crâne appartenant au squelette d’un individu masculin, presque entièrement retrouvé. Avant sa découverte à Spy (en Belgique), en 1886 par M.LOHEST, M.DEPUYDT, et A.ORBAN, les scientifiques pensaient que le Néandertalien était « un Homme actuel pathologique ». Cette idée fut contredite avec la découverte de l’Homme de Spy qui a démontré qu’il avait bien existé d’autres espèces d’Homme avant l’Homo sapiens.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Il a vécu en Asie et en Europe, dans les hautes latitudes, il y a entre 200 000 à 30 000 ans. Il vivait dans un milieu tempéré. Cependant il réussit à s’adapter à plusieurs climats. Cela est prouvé par son étendue dans le monde.
Crâne de l'Homme de Spy
Caractéristiques physiques :
Sa morphologie est très proche de celle d’Homo sapiens. Il était trapu.
- squelette robuste
-cage thoracique large
-membres courts
-crâne volumineux (dont la capacité est supérieure à celle de l’Homo sapiens, malgré que son cerveau soit plus petit, que celui de ce dernier) qui avait tendance à s’étirer vers l’arrière avec un bourrelet frontal
-rotule large
- son avant-bras mesurait la même taille que son bras, et ses membres inférieurs étaient plus courts que ses membres supérieurs. Les scientifiques ont émis l’hypothèse que les jambes de l’Homo neanderthalensis, afin de s’adapter au milieu montagnard de son habitait étaient devenues plus courtes : on parle de sélection naturelle.
-des tibias plus cours que les cuisses, et un pied large
-un visage bestial, avec un nez saillant et de larges sinus, sans menton
- une mâchoire projetée vers l’avant, avec une dentition large et épaisse
-le front plat, avec un bourrelet sus-orbitaire très prononcé
Les analyses ADN ont permit d’établir que certains avaient sans doute une peau pale et des cheveux clairs (notamment roux).
Homo neanderthalensis (feldhofer 1)
Il s’agit du premier membre de la lignée humaine décrit uniquement grâce à des données génétiques. Cette espèce aurait une origine commune avec Homo neanderthalensis, mais elle s’en serait détachée entre 470 000 et 190 000 ans avant nos jours. Elle aurait été isolée pendant 250 000 ans dans la région de l’Altaï, en Asie centrale. Certaine population mélanésiennes actuelles (de Nouvelle-Guinée, et les aborigènes d’Australie et d’Asie du Sud-Est) possèdent entre 3 et 6% de caractères génétiques issus de cette espèce. Cette espèce fut découverte en 2010 par Svante Pääbo (paléo-généticien) et son équipe, lorsqu’ils analysèrent un minuscule morceau de phalange retrouvé dans la grotte de Denisova en Asie centrale. Le nom de cette espèce vient du lieu de sa découverte, la grotte de Denisova
Svante Pääbo et son équipe ont décidé de comparer le génome de l’Homo sapiens et celui de Denisova. Ils ont ainsi découvert qu’il y avait eu une hybridation entre Denisova et des Homo sapiens mélanésiens seulement (Papouasie-Nouvelle Guinée). 5% de leur génome provient de Denisova. Cela signifie que les ancêtres des Mélanésiens se sont probablement reproduits avec des membres de l’espèce Denisova, et ce après la séparation entre les Mélanésiens et les autres Eurasiens.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Denisova aurait vécu il y a 80 000 ans sur le continent asiatique.
Dent de Denisova
Cette molaire de grande dimension est datée à plus de 50 000 ans, et appartiendrait à un individu adulte. Les données récoltées grâce à l’analyse de l’ADN laissent supposer que l’individu avait la peau sombre, les cheveux et les yeux bruns. Cette molaire fut retrouvée en 2000 par l’Académie des sciences russe et le Pax Planck Institute, dans la grotte de Denisova (en Russie).
L’ADN de ce minuscule fragment a été assez bien conservé (0°C en permanence dans cette grotte) afin que les scientifiques puissent séquencer son génome. Ces analyses ont révélé que le fossile datait d’il y a seulement 80 000 ans et qu’il n’appartenait ni aux sapiens ni aux néandertaliens. Ces découvertes chamboulent ainsi toute l’histoire récente de la lignée humaine puisque jusqu’alors elle se résumait à l’Homo sapiens et l’Homo neanderthalensis. Grâce à la conservation de l’ADN on sait que cette phalange appartenait à une femme brune, aux yeux marrons et à la peau foncée. De plus nous savons qu’elle est une cousine des néandertaliens.
Caractéristiques physiques :
Peu d’information sur le physique de l’espèce sont connues, à cause du peu de fossiles découvert (une seule mandibule)
Photographie de la dent de Denisova, prise au musée de l'Homme par CAL
Denisova
Homo sapiens
Les Homo sapiens, premiers Hommes modernes sont apparus en Afrique. Ils ont ensuite colonisé petit à petit les autres continents, en remplaçant partiellement ou complètement les populations sur place, telles que les Néanderthaliens, en Europe, et les Homo erectus en Indonésie. Cette espèce, la nôtre, a évoluée en fonction de l’environnement, des conditions de vie, du régime alimentaire, et du brassage génétique, afin de donner la diversité humaine que nous connaissons aujourd’hui. Des milliers de fossiles de cette espèce ont été retrouvés, mais les sept milliards d’Hommes vivants sur Terre aujourd’hui représentent chacun un spécimen de cette espèce.
Fait par CAL.
Herto-Bouri (BOU-VP-16)
Il s’agit d’un crâne reconstitué par les scientifiques, datant d’il y a 160 000 ans. Il appartient à l’un des plus anciens Homo sapiens connus, avec ceux découverts dans l’Omo en Éthiopie, dont l’âge est estimé à 195 000 ans. Il ressemble aux crânes des Hommes actuels. Cependant, il est plus grand et plus robuste. Il fut découvert à Herto en Éthiopie, en 1997, par l’équipe de T.WHITE et B.ASFAW.
Caractéristiques physiques :
-cage thoracique bombée
-jambes et cuisse de longueurs equivalentes
-reliefs osseux peu marqués
Date et lieux de vie :
Homo sapiens est apparu il y a 200 000 ans et il existe encore aujourd'hui : nous.
Il y a deux hypothèses au sujet de son étendue dans le monde. La première est qu'il est apparu en Afrique et a migré partout dans le monde. La deuxième est qu'il est apparu simultanément partout dans le monde.
Crâne de BOU-VP-16
Homo floresiensis
Cette espèce de très petite taille n’est connue actuellement que sur l’île de Flores, en Indonésie. Elle est contemporaine d’Homo sapiens, et est probablement le résultat d’une évolution sur place d’Hommes isolés sur cette île. L’hypothèse la plus probable est qu’il s’agit de descendants d’Homo erectus, leur morphologie s’expliquant par un phénomène appelé « nanisme insulaire », qui est bien connu pour la faune.
(Le nanisme insulaire affecte des espèces isolées sur des îles, et qui au cours de l’évolution ont vu leur taille se réduire progressivement. Plusieurs théories permettent de l’expliquer : l’absence de prédateur, et le manque de ressource alimentaire. Le nanisme insulaire peut présenter des avantages. En effet, certains herbivores (comme l’éléphant) sont devenus massifs pour dissuader les prédateurs de les attaquer, or, si il n’y a pas de danger, il n’y a pas de raison de conserver une grande taille. De plus, sur une île, les ressources sont souvent limitées, or, plus un individu est grand, plus il a besoin de manger. Le fait d’acquérir une petite taille permet donc d’épargner les ressources, et ainsi de les exploiter durablement. Il s’agit du processus de sélection naturelle.)
Hobbit (LB1)
Ce crâne, daté d’environ 62 000 ans, appartient à une femme, dont le squelette est quasiment complet. Sa structure et sa capacité crânienne sont très proches de celles des chimpanzés, ou des Australopithèques, mais sa morphologie générale indique qu’il s’agit bien du squelette d’une représentante du genre Homo. Elle fut découverte sur le site Liang Bua (Flores, Indonésie), en 2003, par l’équipe dirigé par R.P.SOEJONO, et M.MORWOOD.
Caractéristiques physiques :
-petite taille ( environ 1 m)
-crane ressmblant a celui d'Homo erectus.
Fait par CAL.
Date et lieux de vie :
Homo floresiensis vecu il y a 100 000 ans sur l'ile de flores
